samedi 5 novembre 2016

Vous N'aurez Pas Ma Haine - Antoine Leiris

Vous N'aurez Pas Ma Haine, 
Ecrit par Antoile Leiris, 
Publié aux éditions Fayard, 
Témoignage, 
139 pages,
12 € 90. 


Quatrième de couverture : 

Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muya-Leiris, le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n’a qu’une arme : sa plume. A l’image de la lueur d’espoir et de douceur que fut sa lettre « Vous n’aurez pas ma haine », publiée au lendemain des attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer. 
C’est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu’il nous offre. Un témoignage bouleversant. 

Mon avis ? : 

C’est un avis un peu particulier que j’écris ici. Je ne savais pas trop comment le commencer d’ailleurs.

Je pense qu’on se souviendra toujours ce que l’on faisait le 13 novembre 2015. Comme pour le 11 septembre 2001. 

Je travaillais, je suis allée au sport puis je suis allée au restaurant avec ma meilleure amie, on a bien rigolé, on a prit des photos, y avait une soirée « Zombie » dans le bar d’à côté. On est rentré pour voir ce que c’était on est vite ressortie ! 

Puis nous sommes allée à la fête foraine de la ville, il n’y avait pas grand monde. J’avais mon téléphone avec moi. On a fait 2 attractions puis mon téléphone avait plein d’alertes : « Fusillades à Paris ». Je comprenais pas trop, je lui ai montré, elle m’a dit que ce devait être une blague. « 7 morts … » « 10 morts… » 
On a comprit, on est partie un peu déboussolé. Mon frère m’a envoyé un message, comme quoi le weekend d’avant il était à Paris. 
J'ai pris le chemin de  la maison, j’ai mis la radio dans la voiture et au feu rouge avant d’arriver j’ai pleurée. Mon copain m’attendait il n’a pas tourné la tête lorsque je suis arrivée, il avait les yeux fixé à l’écran. « Plus de 50 morts ». Je me suis mise à côté de lui puis on a pas bougé. J’étais en larmes. Vers 2 heures du matin avec des images d’horreur dans la tête nous sommes allés nous coucher. Et puis le lendemain lorsque je me suis réveillée je pensais avoir fais un mauvais cauchemar… La réalité à prit le dessus, je suis allée marché en ville il y avait du brouillard … 

Je m’en suis voulu de m’être amusée, alors que l’horreur était à côté brisant des vies. J’ai eu mal, je me suis posée des questions, puis c’est ce qu’ils veulent non, nous faire peur ? Alors j’ai arrêté de culpabilisé puis je me suis lancée dans cette lecture. Je ne pensais pas le lire, puis il y a eu un déclic en moi. J’ai voulu tout de suite me plongé dans les phrases d’Antoine Leiris. Nous leurs devons ça, ne pas les oublier ! 

J'ai peur d'avoir été maladroite, en écrivant ceci...

Cette lecture m’a bouleversé comme elle vous bouleversera, si ce n’est pas déjà fait ! 

"J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de vaincre." Nelson Mandela 


"La vie, ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie." Sénèque

1 commentaire:

  1. Tu as raison, on se souviendra probablement tous de ce que l'on faisait ce soir-là.
    Moi, j'étais chez mes parents en Normandie. Je lisais dans ma chambre lorsque j'ai reçu un SMS de ma meilleure amie qui me demandait "Tu vas bien ???" avec trois points d'interrogation, une forme de ponctuation insistante qui ne lui ressemblait pas. "Oui, et toi ?". Elle m'a simplement répondu "Allume la télé". Je suis descendue voir mon père qui regardait un film, on a branché BFM TV et on est restés fixés comme ça toute la soirée. Quand je suis montée me coucher, il n'y avait pas encore tous ces morts. Mais j'étais en état de choc. Mon portable a sonné toute la soirée. J'ai envoyé des messages à tous mes amis, à tous les gens que je connais sur Paris. J'ai publié un statut sur Facebook pour dire que j'allais bien.
    J'ai lu ce récit cet été et j'en ai été profondément bouleversée.

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