vendredi 15 septembre 2017

Marie et Bronia le pacte des soeurs - Natacha Henry

Marie et Bronia, 
Le Pacte des Soeurs, 
De Natacha Henry, 
Publié aux éditions Albin Michel, 
Roman Historique, Biographique, 
333 pages, 
14 €. 

Quatrième de couverture : 

Varsovie, fin du XIXe siècle. Marie et Bronia, deux soeurs vivant dans une Pologne asservie par la Russie, n'ont qu'une obsession : aller à l'université. Marie rêve de devenir chimiste, et Bronia, médecin. 
Malheureusement, l'occupant russe interdit aux femmes de faire des études. C'est compter sans l'esprit de rébellion des deux jeunes filles...
Un soir d'automne, à la lueur d'une lampe à pétrole, les deux soeurs décident de sceller un pacte incroyable, qui les mènera jusqu'aux portes de la Sorbonne à Paris... 

Mon avis : 

Deux femmes modèles : 

Passionnée d'histoire, je ne pouvais que me tourner vers ce livre, qui nous compte l'histoire de deux soeurs, dont l'une est très connue car il s'agit ici de la biographie de Marie Curie et de sa soeur Bronia. Ce qui a fait que je me suis intéressé d'autant plus à cette lecture c'est Bronia. Je ne savais absolument pas que Marie Curie avait une soeur (en fait 3 soeurs et un frère). 

Natacha Henry nous dévoile ici l'enfance assez bouleversante de Marie et de Bronia sous une Pologne occupée par les Russes où les femmes ont peu de droits et où la maladie fait des ravages. Au fil de la lecture nous les voyons grandir et garder espoir, conviction et amour pour leurs études. 
J'ai aimé découvrir à travers les pages, l'histoire de ces deux destins, de ces deux femmes d'exception qui ont bouleversé nos vies et notre quotidien, par leurs recherches et cette passion dévorante pour la médecine et la chimie. 

L'auteure décrit de manière très simple et fluide cette histoire de deux jeunes femmes qui vont se donner les moyens coûte que coûte pour réussir en choisissant notre capitale pour étudier et faire valoir leurs droits. Une histoire que je n'oublierais pas. 

Le mot de la fin : 

Une lecture indispensable accessible à tout âge. 

Ma note 5/5 

mercredi 13 septembre 2017

Jojo - André Geerts

Jojo Tome 1 à 4, 
D'André Geerts, 
Publié aux éditions Dupuis, 
Bande Dessinée 
28 € 

Quatrième de couverture : 

En 1983, Jojo fait discrètement ses premiers pas dans le Journal de Spirou. Non pas qu'il soit timide, mais au départ il n'est destiné qu'à combler certains espaces vides. Pourtant André Geerts investit la silhouette de ce gentil garnement, lui donne une allure, l'enveloppe de tendresse, ajoute quelques grains d'impertinence, le saupoudre de souvenirs d'enfance. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

Je remercie les éditions Dupuis  pour l'envoi de Jojo, petite j'ai été bercée, grâce à ma maman (coucou maman si tu viens par là) avec Gaston Lagaffe, quand j'ai vu Jojo j'ai tout de suite été nostalgique et j'ai eu envie de me replonger dans l'univers que nous offre le Journal de Spirou. 

Et maintenant c'est ma mère qui veut découvrir Jojo : 

Que dire ? Dès les premières planches j'ai aimé Jojo, ce petit bonhomme plein d'entrain, de bonne humeur et d'humour. Si au départ j'ai découvert des bouts de planches qui donc étaient diffusées dans le Journal de Spirou, par la suite c'est une véritable histoire qui se découvre. 

Jojo c'est l'ancêtre de Cédric, Titeuf et j'en passe. Il m'a fait revenir en enfance et ça m'a serré le coeur. J'ai aimé le suivre dans ces péripéties, et j'ai adoré tout autant les personnages secondaires : son meilleur copain Gros Louis, sa grand-mère, son père. Tous aussi attachant les uns que les autres. 

J'ai rigolé, était émue et je suis hyper contente d'avoir fait la connaissance de Jojo et j'ai qu'une hâte : le retrouver dans le tome 2 de son intégral. (courant 2018, si je ne me trompe pas). 

Et pour l'anecdote, lorsque ma mère, qui m'a fait découvrir Gaston Lagaffe est venue chez moi et à vue Jojo, elle m'a tout de suite demandé si elle pouvait le prendre. 

Le mot de la fin : 

Jojo devient pour moi un indispensable BD, que j'espère pourvoir un jour (si j'en ai la chance) faire découvrir à mes propres enfants. 

Coup de Coeur 

lundi 11 septembre 2017

La Délicatesse du Homard - Laure Manel

La Délicatesse du Homard,
De Laure Manel,
Publié aux éditions Michel Lafon,
Roman Contemporain,
275 pages,
18 € 95.

Quatrième de couverture :

François, directeur d'un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d'une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au prend d'un rocher. Plutôt que d'appeler les secours, il décide sans trop savoir pourquoi de la ramener chez lui pour la soigner. A son réveil, l'inconnue paraît en bonne santé, mais peu encline à parler.
Elle dit s'appeler Elsa mais refuse de réponde à ses questions. Commence alors entre le célibataire endurci et cette âme à vif une étrange cohabitation où chacun se dévoile peu à peu à l'autre sans pour autant totalement révéler les secrets qui le rongent. Et même si le duo en s'apprivoisant s'apaise, leur carapace peine à se fendre...

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Le résumé m'a tout de suite plu, la couverture également. J'avais envie de l'air pur de la Bretagne et d'une jolie histoire.

Ce que j'ai ressentie :

Dès le début du roman, je me suis sentie bien dans le décor que nous décrit Laure Manel, ses personnages sont attachants, émouvant et apaisant. C'est une jolie atmosphère où Elsa va atterrir. Personne ne l'a connaît, elle s'échoue sur le sable et François va la recueillir, sans rien savoir d'elle. Comme ça, ça fait cliché, mais plongé dans le récit tout s'envole.

J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Elsa, qui a un passé mais qui souhaite faire jouer son droit disparaître et de laisser son identité à son passé. Peu à peu elle va s'ouvrir à François, à son univers équestre, comme une huître dévoilant sa perle. Ce François qu'elle arrive aussi à apprivoiser de son célibat endurcit et de ses habitudes de vie qui m'ont données l'envie de m'arracher les cheveux.

Même si la fin est peu surprenante et prévisible, la révélation finale m'a donné les larmes aux yeux, mais je me suis sentie apaisée pour les personnages auxquels je m'étais attachée.

Le mot de la fin :

Une belle histoire parfaite pour cette fin d'été, qui sent bon la Bretagne et le sable chaud.

Ma note : 3,5/5

vendredi 8 septembre 2017

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn - Cécilia Correia

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn,
De Cécilia Correia,
Publié aux éditons J'ai Lu,
Romance Historique,
472 pages,
11 € 90

Quatrième de couverture : 

"Dorsetshire, 25 octobre 1838

Les mots me manquent pour exprimer mon ressenti en reprenant, moins d'un an après mon retour en Angleterre, les annotation diverses effectuées au cours de mon expédition en Inde. Quiconque viendrait à les lires pourrait penser à tort que la raison m'a abandonnée. Que le Ciel m'en soit témoin, ce n'est point le cas.
C'est avec une appréhension certaine que je me replonge dans cette aventure, là où tout à commencé, non loin du Cap des Aiguilles, alors que la fureur d'une terrible tempête était sur le point de s'abattre sur notre vaisseau..."


Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

Il était dans ma bibliothèque depuis sa sortie (oui, oui ...), j'avais très envie de le lire pour son univers et de découvrir son auteur. 

Ce que j'ai ressenti : 

Le Manuscrit Proscrit de Nur Jahn et Cécilia Correia , m'ont fait voyager en Inde. J'ai donc découvert Judith accompagné de son oncle qui sont en partance pour l'Inde afin de faire des recherches. Judith va y découvrir que l'Inde est bien différente de l'Angleterre surtout en ce qui concerne les conditions des femmes. Mais celle-ci n'a pas la langue dans sa poche et compte bien faire les choses à sa façon. 
En essayant de ne pas se briser les ailes... 

Ce qui m'a le plus plu dans ce roman c'est l'Inde et ses paysages. J'ai eu l'impression d'avoir fait le voyage avec Judith et je m'y suis retrouvé grâce aux descriptions de l'auteure qui nous plonge dans cet univers féerique des maharajas. 
Elle y dresse sa propre mythologie et j'ai trouvé les passages que décrit le manuscrit passionnant. 

Cette romance historique m'a beaucoup plu, j'ai été amusé de voir les débuts de Judith et de celui qui fait battre son coeur, dès la première minute. Le choc des cultures y est pour beaucoup, mais je dois avouer que Judith m'a parfois agacée par son côté "je n'en fais qu'à ma tête". Le personnage masculin lui m'a mit des paillettes dans les yeux. 

Une jolie romance, mais qui se concentre beaucoup sur ses personnages principaux.J'aurai aimé en savoir plus sur les personnages qui sont cités au début du roman. La fin m'a quant à elle surprise et j'ai pris plaisir découvrir le dénouement de cette histoire.

Le mot de la fin : 

Je suis sortie de ce que je lis d'habitude et ça était un réel plaisir que de me plonger dans le manuscrit proscrit de Nur Jahn. Malgré un personnage féminin qui peut agacer, ça été pour moi un beau voyage en Inde et une jolie découverte. 

Ma note : 3,5/5


lundi 4 septembre 2017

Pour te perdre un peu moins - Martin Diwo

Pour te perdre un peu moins, 
De Martin Diwo, 
Publié aux éditions Plon, 
Roman contemporain, 
284 pages, 
17 € 90. 

Quatrième de couverture : 

Un garçon, une fille, une histoire universelle. Ils s'aiment, se déchirent, elle s'en va. Lui s'écroule. La jeunesse et l'innocence avec. Un roman qui frappe, âpre, enlevé, emporté, qui ne s'oublie pas. Une écriture, une voix, une époque, une génération. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Je remercie les éditions Plon pour l'envoi de ce livre. Le résumé m'a touché en plein coeur, il m'a tout de suite parlé. Le résumé était fait pour moi.

Un beau roman poétique : 

    Dès les premiers mots de l'auteur, je me suis sentie touchée. Comme si ses mots raisonné en moi. Si l'histoire peu paraître banal -une rupture amoureuse-, c'est l'écriture de Martin Diwo qui fait la différence, qui a fait la différence avec moi. Il maîtrise à la perfection son sujet, comme si c'était lui, son coeur, qui nous parlait. Et immédiatement je me suis sentie conquise et concerné. Car nous avons tous -je pense- vécu une rupture amoureuse. 


Toutefois je me suis sentie un poil perdue dans le récit lorsque l'auteur retourne dans le passé grâce à ses flashs back, ses actes, ses scènes. Le récit dans le passé, ne pas pas totalement convaincu. 

Le mot de la fin : 

Cela reste une lecture très touchante, qui m'a fait du bien et permis de faire aussi le point sur moi même et cette rupture qui m'a fait mal. Une sorte de pansement que m'a offerte Martin Diwo. 

Ma note : 4/5 

samedi 26 août 2017

Les Lumières de Cape Cod - Beatriz Williams

Les Lumières de Cape Cod, 
De Beatriz Williams, 
Publié aux éditions Belfond, 
Roman contemporain
400 pages, 
21 € 

Quatrième de couverture : 

1966, Cape Cod. 
Christina, alias "Tiny", est la troisième soeur de la famille Schuyler, la plus élégante, la plus parfaite. Mariée à Frank Hardcastle, homme politique très influent, Tiny mène une vie de galas et de cocktails dans les jardins cossus de Cape Cod. Mais cette vie aux apparences idylliques est bientôt troublée par plusieurs évènements, alors que Frank est donné favori pour l'élection présidentielle : ce sont d'abord les courriers menaçants d'un maitre chanteur, puis les retrouvailles inattendues avec le vétéran Caspian Harrisant, de retour de la guerre du Vietnam. Avec ce premier amour qui réapparait, c'est tout le passé de Tiny qui ressurgit. Un passé bien moins lisse qu'il n'y paraît, fait de passion, de mensonges et de drames. Et dont l'écho, s'il venait à gronder, pourrait nuire à la réputation irréprochable de toute la famille Hardcastle... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

3ème lecture pour Le Cercle Belfond, ce roman me faisait particulièrement envie au vu des avis sur le premier roman de la saga :  La Vie Secrète de Violet Grant. Que je n'ai pas encore découvert mais qui va rejoindre à coup sur ma bibliothèque.
Merci Belfond ! 

Un roman comme je les aime : 

J'ai su tout de suite que ce roman allER me plaire. Les bases du romans sont posés tout de suite et j'ai su que j'allais être impatiente de connaître l'histoire de Tiny. Même si je me doutais de l'histoire, l'auteure à eu le pouvoir de me faire aimer les détails de son histoire. 

Tiny est une jeune femme, mariée à un homme politique dans les années 60. Le décor et cette époque me fascinent beaucoup. Et Tiny a su refléter à la perfection ce que j'avais vu des années 60 : les femmes commencent à avoir leur place au sein de la société.
Son personnage m'a plu, fascinée et j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette jeune femme qui voit sa vie bouleversée petit à petit.

Les chapitres s'alternent entre 1966 du point de vue de Tiny et 1964 où j'ai appris à découvrir Caspian un jeune homme qui est éprit d'une jeune femme fiancée, mais qui va partir pour la guerre du Vietnam. Caspian que nous retrouvons en 1966, blessé de guerre et qui va devoir recroiser le regard de Tiny. 

Outre un premier amour qui réapparaît l'auteure à su pointer du doigt pas mal de thème passionnant. Je me suis parfois cru dans un épisode d'House of Cards avec les méfaits, la cruauté et les dessous de la politique menée d'une main de maître par une famille très influente, la famille Hardcastle.. . 

Le mot de la fin : 

L'écriture de l'auteure est si agréable qu'il est difficile de lâcher ce roman ainsi que Tiny, Caspian, Pepper et les autres. Une saga familiale que j'ai apprécié découvrir cet été.

Ma note : 4/5 

lundi 14 août 2017

Mémé Dans Les Orties - Aurélie Valognes

Mémé Dans Les Orties, 
D'Aurélie Valognes, 
Publié aux éditions Le Livre de Poche, 
Roman Contemporain, 
254 pages, 
7 € 10. 

Quatrième de couverture : 

Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre -certains diraient : seul, aigri, méchant-, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps  ? Eviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son coeur. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

C'est au détour du salon Saint Maur en Poche que Fiona m'a fortement conseillé la plume d'Aurélie Valognes, que j'ai d'ailleurs pu rencontrer. Une très jolie rencontre qui a su me toucher... 

Une lecture qui se dévore : 

J'avais besoin d'un roman sans prise de tête et qui se lit tout seul, très bonne pioche ! 
Comme le dit le résumé nous suivons Ferdinand vieil homme vivant dans un immeuble et qui ne supporte pas grand chose ... Mise à part sa chienne et embêter ses voisines... Alors quand sa chienne 
disparaît et que sa fille le menace de maison de retraite, celui-ci fait la promesse de s'assagir -*ou pas*- 

L'écriture d'Aurélie Valognes m'a tout de suite conquise. Je me suis sentie bien à ses côtés tout au long de ma lecture. Un humour décapant qu'elle maîtrise à la perfection grâce à l'enveloppe de Ferninand 83 ans. J'ai pu retrouver des situations vécues lors de mes journées de travail, je n'ai pu qu'aimer. 
On associe souvent les personnes âgées comme recroquevillé dans leurs fauteuils, perdant appareils dentaires ou lunettes. Aurélie Valognes nous dresse un tout autre visage de ce que peuvent être les personnes âgées. 

Mais c'est aussi une belle rencontre inter-générationnelle qui a fait la force de cette lecture et qui a su me toucher et faire que Ferdinand soit encore plus touchant, grâce à une petite fille qui sait ce qu'elle veut. Une rencontre explosive mais pleine de bons sentiments. 

Le mot de la fin : 

Un joli cocktail pétillant qui fait passer un agréable moment, je ne peux que vous conseiller cette lecture. 

Ma note : 4/5 

vendredi 4 août 2017

L'Adoption Tome 2 - Zidrou & Monin

L'adoption Tome 2 - La Garúa,
Scénario de Zidrou, 
Dessins et Couleurs Arno Monin, 
Aux éditions Grand Angle, 
72 pages, 
14 € 90 

Quatrième de couverture : 

Qinaya est repartie. Ses parents adoptifs arrêtés pour enlèvements, la petite fille a été renvoyée par les services sociaux dans son Pérou natal. 

Après un an et demi de recherches, Gabriel, son "grand-père" de France, se rend à Lima pour la retrouver. Mais le vieux bourru va aller de désillusion en désenchantement. Car en 18 mois, la petite a changé, elle a grandi... et elle a oublié son séjour en France. Elle a oublié son "achachi", son grand-père... 

Mon avis : 

Pourquoi cette BD ? :

Je l'attendais avec impatience, la fin du tome 1 m'avait tant émue et avait été un gros coup de coeur. J'avais hâte de savoir la suite, et bien la voici ! 

De jolis dessins, mais un petit goût de déception : 

C'était la BD que j'attendais, je m'y suis plongée avec bonheur, mais je ne m'attendais pas du tout à ceci. 
Rien à redire sur les dessins qui sont toujours aussi beaux, couleurs pastel, que j'ai contemplées avec admiration. 
Le scénario nous emmène au Pérou où Gabriel, le papi grognon que j'ai adoré dans le tome 1 part à la recherche de Qinaya, son petit nuage. 
Je ne pensais pas que le récit allait prendre cette tournure là (je ne souhaite pas en dire plus de peur de vous spoiler), je ne m'attendais pas à ça, et je suis ressortie déçue de ma lecture. 

Ce n'est pas la première fois que j'ai ce sentiment et je me dis que j'attendais peut être trop, et dans ma tête ça ne pouvait être autrement que ce que j'avais imaginé. 
Car la morale de ce tome 2 est très belle en y réfléchissant bien, mais elle me laisse un goût amer. 

Le mot de la fin : 

Si vous attendez une fin précise, j'espère que vous ne serez pas autant déçu que moi. Mais laissez-vous emporter par les jolis paysages du Pérou. 

Ma note : 2/5

lundi 31 juillet 2017

La Mélodie des Jours - Lorraine Fouchet

La Mélodie des Jours, 
De Lorraine Fouchet, 
Publié aux éditions J'ai Lu, 
Roman contemporain, 
378 pages, 
6 € 95 

Quatrième de couverture : 

Aujourd'hui, on guérit du cancer du sein s'il est pris à temps. C'est du moins ce qu'on dit à Lucie... Mais lorsqu'on est maman célibataire d'une petite Léa de onze ans, et qu'on ses retrouve seule dans une ville où on ne connaît personne, où trouver le soutien nécessaire ? Sur le Site des Voisins, Lucie découvre, à travers les messages des uns et des autres, une solidarité insoupçonnée. Notamment Charlie, le mystérieux inconnu dont les messages provocants ou drôles l'encouragent chaque jour sur le chemin de la guérison. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

Lorraine Fouchet c'est Fiona qui me l'a fait découvrir, et j'ai eu la chance de la revoir avec Fiona au salon Saint Maur en Poche. Un beau moment. Lorraine Fouchet a le don, à chaque rencontre, de vous faire pétiller le coeur... 

Une jolie lecture, qui fait du bien : 

Ici j'ai pu faire la rencontre de Lucie qui élève seule sa fille et qui découvre avoir un cancer du sein. Elle tient un magasin de fromages et n'a pas de personnes à qui se confier. Alors quand elle apprend qu'elle est malade, elle va sur le site des voisins, le site où tout le monde va. 
Elle va y faire la connaissance de Corsica, Maldive, Hafez, Arobase, Navire et Charlie. Et va se confier peu à peu à chacun. Mais Lucie alias Mouette va tomber sous le charme de la plume de Charlie, qui sait la réconforter. 

Comment ne pas s'attacher à Lucie ? Lorraine Fouchet, ici nous parle d'un sujet délicat : le cancer. Met elle va tout mettre en oeuvre pour que son personnage se sente mieux et va la faire évoluer avec des personnages attachants, avec des belles valeurs et qui vont tous lui apporter quelque chose de positif. Un très beau message, d'entraide d'amitié et de solidarité. 
J'ai été très touché par le personnage -secondaire dans le roman- de Darius, un infirmier grec client de Lucie.

Le format du roman est très intéressant chaque chapitre donne la parole à un personnage différent. J'aime beaucoup cette mise en page, je trouve que l'on s'attache plus aux personnages. Et l'auteure m'a émue avec les chapitres de Lucie, cette dernière  raconte ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent à sa fille Léa, comme si elle lui écrivait, comme si elle lui parlait. J'ai trouvé ça tellement touchant et beau. 


Le mot de la fin : 

Lorraine Fouchet a le don, à travers ses mots de vous faire pétiller le coeur. 

Ma note : 4/5

mercredi 5 juillet 2017

Hibakusha - Cinna & Barboni

Hibakusha, 
Scénario de Thilde Barboni,
Dessin, couleur et mise en scène Olivier Cinna, 
Publié aux éditions Dupuis, 
64 pages, 
16 € 50. 

Quatrième de couverture : 

C'est une histoire d'amour. Pas au bon moment, pas au bon endroit. Ludwig est Allemand, elle est Japonaise. Ils se lient pour l'éternité en 1945 à Hiroshima. Depuis cette date, "hibakusha" est le nom donné aux survivants des attaques nucléaires américaines sur les villes de Nagasaki et d'Hiroshima. Témoins éternels de l'horreur. Mais au-delà de l'Histoire, de ses aléas, de ses drames et de ses déchirements, cet album pose les questions de l'instant d'après... 
Que reste-t-il de la vie d'un homme, de ses engagements, de ses manquements, de ses fautes ? Que reste-t-il de ses émotions, de ses amitiés, de ses amours ?

Mon avis : 

Pourquoi cette BD ? : 

Je remercie les éditions Dupuis, pour l'envoi de cette BD, qui m'a tout de suite faite envie par son résumé et sa couverture. 

Des dessins époustouflants et une histoire magnifique :

On a tous entendu parler des attaques nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, dans Hibakusha, Thilde Barboni et Olivier Cinna nous transmette une magnifique histoire. Je dois avouer que si j'aime apprendre des choses sur cette période historique, je connais peu de choses sur ces attaques et cette BD m'en a fait bien prendre conscience et j'ai voulu à la suite de cette lecture en apprendre plus. Pour ne pas oublier.

Cette une magnifique histoire d'amour , impossible, entre une Japonaise et un traducteur Allemand. La guerre est là, elle touche à sa fin, et Ludwig est envoyé au Japon, il y fait la rencontre d'une Japonaise, masseuse et c'est le coup de foudre. Mais l'Allemagne capitule et la sécurité de Ludwig est en danger...

C'est un magnifique conte qui nous est dévoilé, la fin m'a donné les larmes aux yeux, m'a coupé le souffle. Les dessins traduisent à merveille le récit, ils donnent du mouvement à l'histoire ce qui la rend encore plus touchante. 


Le mot de la fin : 

Une BD, à découvrir et qui ne s'oublie pas. 

Ma note : 5/5 


mardi 4 juillet 2017

Les Jonquilles de Green Park - Jérôme Attal

Les jonquilles de Green Park, 
De Jérôme Attal, 
Publié aux éditions Pocket, 
Roman Contemporain, 
190 pages, 
6 € 30. 

Quatrième de couverture : 

Londres, 1940. Chez les Bradford, le Blitz n'empêche pas la vie de continuer. Ni le père d'inventer des choses les plus farfelues (un tatou géant!), ni la mère de pédaler jusqu'à son usine en chantant sous les bombes, ni la soeur de tomber amoureuse, encore et encore de Clark Gable... Quant à Tommy, 13 ans, il ne vit que pour rigoler avec les copains, se gaver de comics books et considérer Churchill comme une sorte de Superman-sur-Tamise. Noël approche, les sirène hurlent. Reverra-t-il un jour fleurir les jonquilles de Green Park et, surtout, les si jolis yeux de Mila Jacobson ? 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

Comme d'habitude, Fiona a eu raison de moi. Nous étions au salon du livre Saint-Maur en Poche et elle m'a dit qu'elle souhaité voir Jérôme Attal, et que son livre allait me plaire. Elle m'a lu le résumé et à chaque mot qu'elle prononcée, je savais qu'elles allaient me plaire les jonquilles. Tu te souviens ? <3 Merci. 
Que dire de la rencontre avec Jérôme Attal ? Si vous avez la chance de le rencontrer, foncer ! 

Une belle découverte : 

J'aime les romans sur la Seconde Guerre Mondiale, ce n'est un secret pour personne. Mais je n'ai jamais lu de livre dont le personnage principal est un jeune homme de 13 ans. Jérôme Attal mais en scène Tommy 13 ans, qui a les rêves d'un garçon de son âge. Il a des copains, et amoureux de la plus jolie fille de son école, il collectionne les timbres et sa famille est bizarre. Sauf qu'il vit à Londres en 1940 sous les bombes. Mais est-ce-que ça empêche de rêver ? D'espérer ? Et de continuer ? 

Je me suis tout de suite attachée à Tommy et ses péripéties.Il  m'a faite rigoler par son innocence, sa justesse et sa vision des choses, il m'a aussi ému, lui et sa famille. En fait j'ai retrouvé dans l'écriture de l'auteur, l'auteur -vous avez le droit de me penser folle- mais je vous assure que si vous avez eu la chance de le rencontrer ou que si vous le rencontrez vous comprendrez.  Son écriture est comme lui, attachante et on le retrouve dans son écriture. 
En fait j'avais l'impression que c'était Jérôme Attal qui me racontait l'histoire. 
A noter : le récit est très riche et j'ai appris beaucoup de choses. 

Même si le roman se passe en 1940, je me suis sentie concernée avec l'actualité malheureuse de notre monde et j'ai ressentie un message d'espoir à travers ce roman. 
La fin m'a tellement émue qu'elle m'a donné qu'une envie :  voir un jour les jonquilles de Green Park. 

Le mot de la fin : 

Un roman émouvant, drôle, poétique, à savourer, si vous ne l'avez pas encore fait ! 

Ma note : 4/5 

mardi 27 juin 2017

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie - Virginie Grimaldi

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, 
De Virginie Grimaldi, 
Publié aux éditions Fayard, 
Roman Contemporain, 
459 pages, 
19 € 

Quatrième de couverture : 

"Je ne t'aime plus."
Il aura suffi de cinq mots pour que l'univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s'écouler en attendant que la douleur s'estompe. Jusqu'au moment où elle décide de reprendre sa vie en main. 
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer. Chaque jours, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis. 

Mon avis : 

Une lecture pleine d'espoir : 

Je ne pensais pas lire tout de suite ce roman. J'ai lu le deuxième roman de l'auteure il y a peu, j'ai bien aimé (préparé les tomates) mais sans plus. Et je ne savais pas si je devais retenter avec la plume de l'auteure. C'était sans compter sur l'avis de Fiona qui a tellement aimé qu'elle m'a convaincue de le lire dans la minute. 
J'ai pu aussi rencontrer l'auteure ce weekend au salon du livre Saint-Maur en poche et ce fut une jolie rencontre, pleine de sourires. 

C'est un roman plein d'espoir et qui fait du bien. Le mari de Pauline vient de partir, elle est effondrée mais elle ne veut pas y croire. Après tout ce qu'ils ont vécu, cette belle histoire d'amour ne peut être finie. Alors elle décide d'écrire cette histoire qui peu à peu devient bouleversante pour nous lecteurs. 

Autant le mentionner tout de suite, ce n'est pas un coup de coeur, mais une jolie lecture, qui tombe très bien dans ma vie. Si le titre ne m'a pas parlé tout de suite, j'ai mieux compris son sens à la fin de ma lecture (et je viens même de l'écrire dans mon carnet à citation). Je n'aime pas comparer un livre à un autre, mais j'ai beaucoup plus apprécié l'écriture de Virginie Grimaldi dans ce roman si, que dans le précédent. J'ai ressentie qu'elle avait quelque chose à nous dire. 

Le cheminement que l'auteure donne à ses personnages est très intéressant, et le fait de jongler du passé au présent donne quelque chose en plus à la lecture. Des passages courts, mais qui donne la dose nécessaire d'émotions, et qui m'ont donné envie d'en savoir plus. J'avais envie que Pauline et Jules soient heureux. 

La fin m'a beaucoup émue, le dernier chapitre m'a convaincue, l'auteure n'est pas tombé dans le pathos du tout au contraire. J'ai aimé profondément sa fin, mais il m'a manqué ce petit quelque chose, qui fait que ce n'est pas un coup de coeur. 

Le mot de la fin : 

Une lecture qui m'a fait du bien, pleine d'espoir et d'amour. 

Ma note : 4/5


mardi 23 mai 2017

Inséparables - Sarah Crossan

Inséparables, 
De Sarah Crossan, 
Publié aux éditions Rageot, 
Jeunesse, 
406 pages, 
14 € 90. 

Quatrième de couverture : 

Grace et Tippi, Tippi et Grace. 
Deux soeurs siamoises, deux ados, inséparables, 
entrent au lycée pour la première fois... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

Il a bouleversé beaucoup de personnes, dont Fiona, je ne pouvais passer à côté de cette lecture. 

Un message de tolérance et d'amour : 

Je ne sais pas par où commencer, tellement j'ai ressentie de choses à la lecture de ce roman.

Grace et Tippie sont unies, elles sont soeurs jumelles, mais pas que. Elles sont siamoises. L'une ne peut se déplacer sans l'autre et vice-versa. Elles partagent tout. 
Elles vont pour la première fois rentrée au lycée et cela va chambouler leurs quotidiens. 

C'est Grace qui nous livre son point de vue. 
Si elle a la même apparence physique que sa soeur, elles sont très différentes l'une de l'autre. 
Et c'est ça qui fait la force de Tippie et Grace. 
J'ai ressentie beaucoup de fraîcheur et de délicatesse en découvrant Grace et un manque de confiance en elle. Qui est palliée par Tippie qui elle est pétillante et sera toujours là pour rassurer sa soeur.  
C'est un duo indissociable et qui se complète parfaitement. J'ai étais touchée par cette relation frappante, dès les premières pages du roman.

C'est un sujet dont j'avais déjà entendue parler, mais dont je ne connaissais pas grand chose et que je n'avais jamais rencontré dans un livre. L'auteure maîtrise son sujet à la perfection et nous en parle un peu plus à la fin du livre. Un plus. 
Mais il aborde aussi un sujet difficile, la différence. Et je dirais surtout la différence entre adolescents. 
J'ai étais particulièrement touché par les amitiés qu'elles trouvent au lycée, ce sont des moments tout doux pour moi. 
Mais vous-savez ce qui est le plus beau avec Inséparables ? C'est sa tolérance. 

Si l'histoire est si belle, c'est aussi grâce à la plume de l'auteure. Son récit sous forme de vers, m'a au début un peu troublé mais a vite su me charmer. Je ne savais que très peu de son résumé et cela m'a encore plus plus de me jeter à bras ouverts dans l'écriture de Sarah Crossan. 
   J'ai ouvert ce roman avec aucune attente et j'en suis ressortie changée. C'est beau la lecture ! 

Un plus également à la couverture qui met en avant sa traductrice Clémentine Beauvais, -elle-même- auteure. Qui je crois savoir a écrit Songe à la Douceur sous le même format -je vais le lire bientôt-. Je pense de temps en temps au traducteur, mais là j'ai étais encore plus sensibilisé à son travail et je trouve ça vraiment chouette de nous transmette cette belle histoire. Merci à elle. 

Le mot de la fin : 

Il faut le lire. Absolument. 

Coup de Coeur. 

mercredi 17 mai 2017

La Ferme des Miller - Anna Quindlen

La Ferme Des Miller, 
D'Anna Quindlen, 
Publié aux éditions Belfond, 
Le 18 mai 2017, 
Roman Contemporain, 
321 pages, 
21 € 


Quatrième de couverture : 

Petite fille précoce et curieuse, Mimi mène une enfance protégée dans la ferme familiale. Il y a la Bud, son père cultivateur et répare-tout ; Miriam, sa mère infirmière ; ses deux frères, le taiseux Eddie et le caïd et séducteur Tommy ; ainsi que Ruth, sa tante qui, pour une raison étrange, ne s'éloigne jamais de la maison. Un monde rassurant, fait d'éclats de rire et de joie, que Mimi pense immuable. Mais nous sommes en 1966 et ces jours heureux sont comptés... 

La guerre du Vietnam qui laisse Tommy à jamais meurtri, la maladie qui frappe Bud, les drames passés de la tante Ruth... et cet impensable projet du gouvernement de transformer leur vallée en barrage. Ce monde que Mimi aime tant disparaîtrait engoulti sous les eaux ? Qui désormais pour sauver la ferme et ses habitants ? 
Alors qu'elle envisageait de quitter le village pour suivre des études de médecine et retrouver son amour d'enfance, Mimi va devoir faire un terrible choix. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Le deuxième livre du Cercle Belfond, qui comme Leopard Hall a su me faire voyager. Merci à Carine pour l'envoi de ce livre ! 

Un livre, une histoire, une famille attachante  : 

Ce n'est pas qu'une découverte, c'est la rencontre d'une famille entière. A qui j'ai su m'attacher tout de suite et tout au long de ma lecture. 
Le contexte en est pour beaucoup, Mimi est une jeune fille au début du roman et nous fait découvrir son environnement. Elle vit dans une ferme avec son père et sa mère ainsi que Tommy son frère un peu casse cou. Eddie son frère ainé est parti de la maison pour poursuivre ses études. Elle a deux amis LaRhonda et Donald avec qui elle partage beaucoup. Et enfin Ruth sa tante qui habite la maison d'à côté et qu'elle n'a jamais vu mettre un pied dehors. 
Mais le gouvernement veut tout gâcher en détruisant l'univers de Mimi à travers la vallée. Qu'ils veulent transformé en un barrage. Un projet qui va tout faire exploser.  Au sens large du terme. 

Mais plus les années passent et plus Mimi est confrontée à la vie et ses déboires. 
C'est un personnage qui m'a tout de suite plu, avec qui j'aurais aimé échangé.
Très intelligente, et très réfléchie elle sacrifierait tout pour sa famille. Car pour elle, la famille est essentielle, et ce lien m'a profondément touchée, surtout lorsqu'elle est avec son père ... 
Le titre du livre résume à merveille l'histoire. 
L'auteure ne va pas la ménager, mais elle en ressortira encore plus forte qu'elle ne l'était déjà. Traitant divers sujets tels que la maladie, l'avortement, l'amour, la violence ... 
Mais c'est le lien familiale qui aura su le plus me toucher. 

Je ne connaissais pas l'écriture d'Anna Quindlen et c'est une jolie découverte. L'histoire est très bien menée, l'écriture fluide, les pages se tournent toutes seules et son point fort c'est sans aucun doute ses personnages. Que j'ai su aimer, parfois détesté qui ont fait parti de mon quotidien le temps de ma lecture et dont je suis ravie d'avoir fait la connaissance. 
Et la fin est parfaite à mon point de vue. L'auteure nous livre un vrai épilogue et j'ai quitté tous les personnages sereinement. 

Mon avis n'est pas assez développé pour moi, mais je pense que c'est un roman que l'on doit savourer,  apprécié à travers les yeux de Mimi.  Un roman qui aura fait raisonner mon coeur de petite fille de la campagne. 
Pour moi c'est une lecture qui  sentait bon le blé fraîchement fauché par une chaude journée, et de la pluie après la canicule. 

Le mot de la fin : 

Encore un beau modèle féminin, que j'ai pu découvrir à travers la ferme des Miller et dont je suis heureuse d'avoir fait la connaissance. 

Ma note : 5/5 

jeudi 11 mai 2017

Quand On N'a Que l'Humour - Amélie Antoine

Quand On N'a Que l'Humour,
D'Amélie Antoine,
Publié aux éditions Michel Lafon,
Roman Contemporain,
417 pages,
18 € 95.

Quatrième de couverture :

C'est l'histoire d'un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.
Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.
Un homme blessé qui s'est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.

C'est aussi l'histoire d'un garçon qui aurait voulu un père plus présent. Un garçon qui a grandi dans l'attente et l'incompréhension. Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.
C'est une histoire de paillettes et de célébrité, mais, surtout, l'histoire d'un père et d'un fils à qui il aura fallu plus d'une vie pour se trouver.

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Je remercie les éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce livre. Le résumé m'a tout de suite plu et a fait résonner quelque chose en moi.

Une écriture comme je les aimes :

Ce que je retiendrai de ce livre après sa magnifique histoire, c'est la plume de l'auteure. Tout en finesse, j'ai ressentie la douceur d'Amélie Antoine. Elle m'a frappé. Les mots et les faits sont parfois durs mais j'ai eu l'impression qu'elle les chuchoter à nous ces lecteurs. Et même s'il s'agit d'un récit émouvant je n'ai pas étais "gêné" par un récit qui aurait pu être larmoyant à souhait.

L'histoire d'Edouard qui n'a pas eu une enfance remplie d'amour. Entre sa mère qui fait de son mieux, mais qui semble ne pas voir son premier enfant. Et un père qui est violent de paroles et parfois de gestes, j'ai ressentie une extrême compassion pour Edouard, que l'on suit dans le passé et dans le présent. Qui est désormais, un homme connu du grand public. Mais qui souffre en silence de son passé. Les blessures ne sont pas visibles mais restent au plus profond de lui.
Un sourire peut parfois cacher beaucoup de chose. Et c'est ce qu'Edouard fait quotidiennement.

Je ne m'attendais pas à une deuxième partie dans ce livre et j'ai étais assez surprise, c'est pour ça que je ne vous en parlerez que très peu, car l'effet de surprise m'a beaucoup plu. Pour dire simple, l'auteure nous fait découvrir une nouvelle partie de la vie d'Edouard. Une reconstruction d'amour qui a su encore une fois me touchée et qui sera, j'en suis sur, vous toucher.

* C'est un livre qui aura su me toucher personnellement, qui a su résonner en moi par ces deux parties. Qui m'a donné une piste pour voir les choses différemment *

Le mot de la fin :

Une écriture magnifique qui a su me transporter dans l'univers d'Amélie Antoine. Un roman qui aura su me faire rappeler que derrière un sourire il peut parfois se cacher beaucoup d'autres choses. Mais c'est malgré tout un livre poignant et plein d'émotions.

Ma note : 5/5.


mardi 9 mai 2017

Un Clafoutis Aux Tomates Cerises - Véronique de Bure

Un Clafoutis Aux Tomates Cerises, 
De Véronique de Bure, 
Publié aux éditions Flammarion, 
Roman Contemporain, 
377 pages, 
19,90 € 

Quatrième de couverture : 

Au soir de sa vie, Jeanne, quatre-vingt-dix ans, décide d'écrire son journal intime. Sur une année, du premier jour du printemps au dernier jour de l'hiver, d'évènements minuscules en réflexions désopilantes, elle consigne ses humeurs, ses souvenirs, sa petite vie de Parisienne exilée depuis plus de soixante ans dans l'Allier, dans sa maison posée au milieu des prés, des bois et des vaches. La liberté de vie et de ton est l'un des privilèges du très grand âge, aussi Jeanne fait-elle ce qu'elle veut -et ce qu'elle peut: regarder pousser ses fleurs, boire du vin blanc avec ses amies, s'amuser des mésaventures de Fermant et Marcelle, le couple haut en couleurs de la ferme d'à côté, accueillir -pas trop souvent- ses petits-enfants, remplir son congélateur de petits choux au fromage, déplier un transat pour se perdre dans les étoiles en espérant les voir toujours à la saison prochaine... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Un roman sur le journal intime d'une femme de 90 ans ? J'accours ! 

Un livre qui se savoure : 

Jeanne à 90 ans elle est veuve, et habite seule dans un petit village. Elle décide d'écrire son journal intime avec une assiduité exemplaire. 

Jeanne m'a tout de suite plu, tout le monde je pense pourra s'identifier à elle. C'est la grand-mère que tout le monde voudrait. Elle est rigolote, pleine de bons conseils, d'astuces, elle aime les mots croisés, et elle nous partage son quotidien très actif pour cet âge. 
Ce qui m'a plu c'est sa force de caractère. Jeanne ne se laissera pas démonter comme ça, et malgré les coups durs elle sait tirée le positif des situations. 

Elle laisse une trace de vie que j'ai aimé découvrir, peu à peu. J'ai tout aimé dans ce roman, sans m'ennuyée une seule fois. Quotidien, souvenirs, ses pensées tout y passera. Et ce qui m'a fait le plus rire ce sont les plus proches voisins de Jeanne : Fernand et Marcelle. Qui a coup sur vous feront rire également ! 

C'est un livre touchant tout de même et ce qui m'a le plus émue c'est le livre dans son ensemble. Ce n'est pas commun à 90 ans de commencer un journal intime. De partager ses émotions malgré l'âge. 

Le mot de la fin : 

Un roman qui se savoure et qui m'a rappelé les bonbons durs aux caramels que dévoré mon grand-père. 

Ma note : 5/5