mardi 23 mai 2017

Inséparables - Sarah Crossan

Inséparables, 
De Sarah Crossan, 
Publié aux éditions Rageot, 
Jeunesse, 
406 pages, 
14 € 90. 

Quatrième de couverture : 

Grace et Tippi, Tippi et Grace. 
Deux soeurs siamoises, deux ados, inséparables, 
entrent au lycée pour la première fois... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? : 

Il a bouleversé beaucoup de personnes, dont Fiona, je ne pouvais passer à côté de cette lecture. 

Un message de tolérance et d'amour : 

Je ne sais pas par où commencer, tellement j'ai ressentie de choses à la lecture de ce roman.

Grace et Tippie sont unies, elles sont soeurs jumelles, mais pas que. Elles sont siamoises. L'une ne peut se déplacer sans l'autre et vice-versa. Elles partagent tout. 
Elles vont pour la première fois rentrée au lycée et cela va chambouler leurs quotidiens. 

C'est Grace qui nous livre son point de vue. 
Si elle a la même apparence physique que sa soeur, elles sont très différentes l'une de l'autre. 
Et c'est ça qui fait la force de Tippie et Grace. 
J'ai ressentie beaucoup de fraîcheur et de délicatesse en découvrant Grace et un manque de confiance en elle. Qui est palliée par Tippie qui elle est pétillante et sera toujours là pour rassurer sa soeur.  
C'est un duo indissociable et qui se complète parfaitement. J'ai étais touchée par cette relation frappante, dès les premières pages du roman.

C'est un sujet dont j'avais déjà entendue parler, mais dont je ne connaissais pas grand chose et que je n'avais jamais rencontré dans un livre. L'auteure maîtrise son sujet à la perfection et nous en parle un peu plus à la fin du livre. Un plus. 
Mais il aborde aussi un sujet difficile, la différence. Et je dirais surtout la différence entre adolescents. 
J'ai étais particulièrement touché par les amitiés qu'elles trouvent au lycée, ce sont des moments tout doux pour moi. 
Mais vous-savez ce qui est le plus beau avec Inséparables ? C'est sa tolérance. 

Si l'histoire est si belle, c'est aussi grâce à la plume de l'auteure. Son récit sous forme de vers, m'a au début un peu troublé mais a vite su me charmer. Je ne savais que très peu de son résumé et cela m'a encore plus plus de me jeter à bras ouverts dans l'écriture de Sarah Crossan. 
   J'ai ouvert ce roman avec aucune attente et j'en suis ressortie changée. C'est beau la lecture ! 

Un plus également à la couverture qui met en avant sa traductrice Clémentine Beauvais, -elle-même- auteure. Qui je crois savoir a écrit Songe à la Douceur sous le même format -je vais le lire bientôt-. Je pense de temps en temps au traducteur, mais là j'ai étais encore plus sensibilisé à son travail et je trouve ça vraiment chouette de nous transmette cette belle histoire. Merci à elle. 

Le mot de la fin : 

Il faut le lire. Absolument. 

Coup de Coeur. 

mercredi 17 mai 2017

La Ferme des Miller - Anna Quindlen

La Ferme Des Miller, 
D'Anna Quindlen, 
Publié aux éditions Belfond, 
Le 18 mai 2017, 
Roman Contemporain, 
321 pages, 
21 € 


Quatrième de couverture : 

Petite fille précoce et curieuse, Mimi mène une enfance protégée dans la ferme familiale. Il y a la Bud, son père cultivateur et répare-tout ; Miriam, sa mère infirmière ; ses deux frères, le taiseux Eddie et le caïd et séducteur Tommy ; ainsi que Ruth, sa tante qui, pour une raison étrange, ne s'éloigne jamais de la maison. Un monde rassurant, fait d'éclats de rire et de joie, que Mimi pense immuable. Mais nous sommes en 1966 et ces jours heureux sont comptés... 

La guerre du Vietnam qui laisse Tommy à jamais meurtri, la maladie qui frappe Bud, les drames passés de la tante Ruth... et cet impensable projet du gouvernement de transformer leur vallée en barrage. Ce monde que Mimi aime tant disparaîtrait engoulti sous les eaux ? Qui désormais pour sauver la ferme et ses habitants ? 
Alors qu'elle envisageait de quitter le village pour suivre des études de médecine et retrouver son amour d'enfance, Mimi va devoir faire un terrible choix. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Le deuxième livre du Cercle Belfond, qui comme Leopard Hall a su me faire voyager. Merci à Carine pour l'envoi de ce livre ! 

Un livre, une histoire, une famille attachante  : 

Ce n'est pas qu'une découverte, c'est la rencontre d'une famille entière. A qui j'ai su m'attacher tout de suite et tout au long de ma lecture. 
Le contexte en est pour beaucoup, Mimi est une jeune fille au début du roman et nous fait découvrir son environnement. Elle vit dans une ferme avec son père et sa mère ainsi que Tommy son frère un peu casse cou. Eddie son frère ainé est parti de la maison pour poursuivre ses études. Elle a deux amis LaRhonda et Donald avec qui elle partage beaucoup. Et enfin Ruth sa tante qui habite la maison d'à côté et qu'elle n'a jamais vu mettre un pied dehors. 
Mais le gouvernement veut tout gâcher en détruisant l'univers de Mimi à travers la vallée. Qu'ils veulent transformé en un barrage. Un projet qui va tout faire exploser.  Au sens large du terme. 

Mais plus les années passent et plus Mimi est confrontée à la vie et ses déboires. 
C'est un personnage qui m'a tout de suite plu, avec qui j'aurais aimé échangé.
Très intelligente, et très réfléchie elle sacrifierait tout pour sa famille. Car pour elle, la famille est essentielle, et ce lien m'a profondément touchée, surtout lorsqu'elle est avec son père ... 
Le titre du livre résume à merveille l'histoire. 
L'auteure ne va pas la ménager, mais elle en ressortira encore plus forte qu'elle ne l'était déjà. Traitant divers sujets tels que la maladie, l'avortement, l'amour, la violence ... 
Mais c'est le lien familiale qui aura su le plus me toucher. 

Je ne connaissais pas l'écriture d'Anna Quindlen et c'est une jolie découverte. L'histoire est très bien menée, l'écriture fluide, les pages se tournent toutes seules et son point fort c'est sans aucun doute ses personnages. Que j'ai su aimer, parfois détesté qui ont fait parti de mon quotidien le temps de ma lecture et dont je suis ravie d'avoir fait la connaissance. 
Et la fin est parfaite à mon point de vue. L'auteure nous livre un vrai épilogue et j'ai quitté tous les personnages sereinement. 

Mon avis n'est pas assez développé pour moi, mais je pense que c'est un roman que l'on doit savourer,  apprécié à travers les yeux de Mimi.  Un roman qui aura fait raisonner mon coeur de petite fille de la campagne. 
Pour moi c'est une lecture qui  sentait bon le blé fraîchement fauché par une chaude journée, et de la pluie après la canicule. 

Le mot de la fin : 

Encore un beau modèle féminin, que j'ai pu découvrir à travers la ferme des Miller et dont je suis heureuse d'avoir fait la connaissance. 

Ma note : 5/5 

jeudi 11 mai 2017

Quand On N'a Que l'Humour - Amélie Antoine

Quand On N'a Que l'Humour,
D'Amélie Antoine,
Publié aux éditions Michel Lafon,
Roman Contemporain,
417 pages,
18 € 95.

Quatrième de couverture :

C'est l'histoire d'un humoriste en pleine gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.
Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.
Un homme blessé qui s'est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.

C'est aussi l'histoire d'un garçon qui aurait voulu un père plus présent. Un garçon qui a grandi dans l'attente et l'incompréhension. Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.
C'est une histoire de paillettes et de célébrité, mais, surtout, l'histoire d'un père et d'un fils à qui il aura fallu plus d'une vie pour se trouver.

Mon avis :

Pourquoi ce livre ?

Je remercie les éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce livre. Le résumé m'a tout de suite plu et a fait résonner quelque chose en moi.

Une écriture comme je les aimes :

Ce que je retiendrai de ce livre après sa magnifique histoire, c'est la plume de l'auteure. Tout en finesse, j'ai ressentie la douceur d'Amélie Antoine. Elle m'a frappé. Les mots et les faits sont parfois durs mais j'ai eu l'impression qu'elle les chuchoter à nous ces lecteurs. Et même s'il s'agit d'un récit émouvant je n'ai pas étais "gêné" par un récit qui aurait pu être larmoyant à souhait.

L'histoire d'Edouard qui n'a pas eu une enfance remplie d'amour. Entre sa mère qui fait de son mieux, mais qui semble ne pas voir son premier enfant. Et un père qui est violent de paroles et parfois de gestes, j'ai ressentie une extrême compassion pour Edouard, que l'on suit dans le passé et dans le présent. Qui est désormais, un homme connu du grand public. Mais qui souffre en silence de son passé. Les blessures ne sont pas visibles mais restent au plus profond de lui.
Un sourire peut parfois cacher beaucoup de chose. Et c'est ce qu'Edouard fait quotidiennement.

Je ne m'attendais pas à une deuxième partie dans ce livre et j'ai étais assez surprise, c'est pour ça que je ne vous en parlerez que très peu, car l'effet de surprise m'a beaucoup plu. Pour dire simple, l'auteure nous fait découvrir une nouvelle partie de la vie d'Edouard. Une reconstruction d'amour qui a su encore une fois me touchée et qui sera, j'en suis sur, vous toucher.

* C'est un livre qui aura su me toucher personnellement, qui a su résonner en moi par ces deux parties. Qui m'a donné une piste pour voir les choses différemment *

Le mot de la fin :

Une écriture magnifique qui a su me transporter dans l'univers d'Amélie Antoine. Un roman qui aura su me faire rappeler que derrière un sourire il peut parfois se cacher beaucoup d'autres choses. Mais c'est malgré tout un livre poignant et plein d'émotions.

Ma note : 5/5.


mardi 9 mai 2017

Un Clafoutis Aux Tomates Cerises - Véronique de Bure

Un Clafoutis Aux Tomates Cerises, 
De Véronique de Bure, 
Publié aux éditions Flammarion, 
Roman Contemporain, 
377 pages, 
19,90 € 

Quatrième de couverture : 

Au soir de sa vie, Jeanne, quatre-vingt-dix ans, décide d'écrire son journal intime. Sur une année, du premier jour du printemps au dernier jour de l'hiver, d'évènements minuscules en réflexions désopilantes, elle consigne ses humeurs, ses souvenirs, sa petite vie de Parisienne exilée depuis plus de soixante ans dans l'Allier, dans sa maison posée au milieu des prés, des bois et des vaches. La liberté de vie et de ton est l'un des privilèges du très grand âge, aussi Jeanne fait-elle ce qu'elle veut -et ce qu'elle peut: regarder pousser ses fleurs, boire du vin blanc avec ses amies, s'amuser des mésaventures de Fermant et Marcelle, le couple haut en couleurs de la ferme d'à côté, accueillir -pas trop souvent- ses petits-enfants, remplir son congélateur de petits choux au fromage, déplier un transat pour se perdre dans les étoiles en espérant les voir toujours à la saison prochaine... 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre : 

Un roman sur le journal intime d'une femme de 90 ans ? J'accours ! 

Un livre qui se savoure : 

Jeanne à 90 ans elle est veuve, et habite seule dans un petit village. Elle décide d'écrire son journal intime avec une assiduité exemplaire. 

Jeanne m'a tout de suite plu, tout le monde je pense pourra s'identifier à elle. C'est la grand-mère que tout le monde voudrait. Elle est rigolote, pleine de bons conseils, d'astuces, elle aime les mots croisés, et elle nous partage son quotidien très actif pour cet âge. 
Ce qui m'a plu c'est sa force de caractère. Jeanne ne se laissera pas démonter comme ça, et malgré les coups durs elle sait tirée le positif des situations. 

Elle laisse une trace de vie que j'ai aimé découvrir, peu à peu. J'ai tout aimé dans ce roman, sans m'ennuyée une seule fois. Quotidien, souvenirs, ses pensées tout y passera. Et ce qui m'a fait le plus rire ce sont les plus proches voisins de Jeanne : Fernand et Marcelle. Qui a coup sur vous feront rire également ! 

C'est un livre touchant tout de même et ce qui m'a le plus émue c'est le livre dans son ensemble. Ce n'est pas commun à 90 ans de commencer un journal intime. De partager ses émotions malgré l'âge. 

Le mot de la fin : 

Un roman qui se savoure et qui m'a rappelé les bonbons durs aux caramels que dévoré mon grand-père. 

Ma note : 5/5 

dimanche 7 mai 2017

Chaussette - Loïc Clément & Anne Montel

Chaussette, 
Scénario de Loïc Clément, 
Dessin et couleur d'Anne Montel, 
Publié aux éditions Delcourt Jeunesse, 
Bande Dessinée, 
32 pages, 
10 € 95. 

Quatrième de couverture : 


Chaussette et son chien Dagobert sont inséparables. 

Merlin, leur petit voisin, les connaît bien et les observe arpenter chaque jour la ville suivant un parcours bien établi. Pourtant, ce matin-là quelque chose ne tourne pas rond. Chaussette est seule et se comporte étrangement. Pour tirer cette histoire au clair, Merlin va la suivre discrètement. 

Mon avis : 


Pourquoi ce livre : 


J'ai découvert les deux auteurs, avec la magnifique BD Les Jours Sucrés. Ils reviennent avec une BD jeunesse et ça ne pouvait être sans moi. 


Mon coeur d'artichaut a fondu : 


Que dire ? 

C'est histoire qui se lit très rapidement, mais qui m'a serré le coeur. On aime tout de suite Chaussette cette vieille dame et Dagobert son chien. Loïc Clément et Anne Montel ont tout de suite su m'emmener dans leurs univers. 
Les dessins sont magnifiques et jusqu'à la dernière planche j'ai été surprise et touchée. Car malgré que ça soit une BD elle a su me tirer une larme, avec sa fin qui transmet un véritable message. Qui m'a fait réfléchir ... 

Une belle découverte, que je n'oublierai pas et que je n'hésiterai pas à réouvrir en cas de coup de mou ! 




Coup de Coeur.

vendredi 5 mai 2017

Là où tu irais j'irai - Marie Vareille

Là où tu iras j'irai, 
De Marie Vareille, 
Publié aux éditions Mazarine, 
Roman Contemporain, 
358 pages, 
17 € 90. 

Quatrième de couverture : 

Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d'actrice comparable à celle du Titanic : prometteuse en théorie, catastrophique en pratique. 
Le jour où elle refuse la demande en mariage de l'homme qu'elle aime, sous prétexte qu'elle ne veut pas d'enfant, elle se retrouve à la rue, avec pour toute fortune vingt-quatre euros sur son compte en banque. Elle est alors forcée d'accepter le seul travail qu'on lui propose : utiliser ses talents de comédienne pour séduire Jan Kozlowski, un jeune veuf sur le point de se remarier. 
    La voilà donc partie en Italie, dans la maison de vacances de la richissime et déjantée famille Kozlowski. Seule ombre aux deux semaines de la dolce vita qui se profilent : pour exécuter en toute discrétion sa mission "séduction", Isabelle devra jouer le rôle de l'irréprochable nanny anglaise de Nicolas, 8 ans, qui n'a pas prononcé un seul mot depuis la mort de sa mère cinq ans plus tôt. Isabelle est bien loin d'imaginer à quel point cette rencontre improbable avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde. 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

J'ai découvert Marie Vareille avec son deuxième livre Je Peux Très Bien Me Passer De Toi (publié récemment aux éditions Charleston Poche) je me souviens très bien l'avoir dévoré sur la plage, le temps d'un après-midi. J'avais hâte de me replonger dans son écriture si fraîche ! 
De plus j'ai pu rencontrer Marie Vareille au salon du livre de Limoges et elle est adorable, une jolie rencontre. 

Une écriture fraîche qui se dévore  :

J'ai passé un très bon moment ! Isabelle à 32 ans vient de subir une difficulté amoureuse et n'a pas la carrière qu'elle souhaitait. Elle va quitter ses amis suite à la rencontre de la turbulente Adriana qui va provoquer Isabelle et l'a convaincre de venir remplacer leur nounou pour l'été, mais dans un seul but précis : séduire son père et jouer de ses talents d'actrice. 
Isabelle s'envole donc pour l'Italie et va découvrir cette famille particulière assez décousue. Adriana et Zoé les tornades, Nicolas l'enfant qui ne prononce pas un mot, Jan le père de famille inexistant, Valentina la grand-mère excentrique et Colombe la nouvelle belle-mère. 

Si le début ne m'a pas emballé plus que ça, dès qu'Isabelle s'envole pour l'Italie se fut un régal. 
J'ai aimé découvrir cette famille, qui est chamboulée, troublée par un élément-clé : le décès de la maman des enfants. Isabelle va devoir apprivoiser tout ce monde pour parfaire sa mission et même si elle n'aime pas les enfants elle va devoir si faire...

Je dois avouer que j'ai eu un faible -comme je pense beaucoup- pour le petit garçon Nicolas qui ne parle pas. Il m'a  réellement touché et Isabelle va savoir l'amadouer petit à petit.

L'histoire n'a rien d'extraordinaire, c'est sur, mais j'ai tout de même passé un très bon moment. Sans prise de tête et j'ai ri. Beaucoup. 
Grâce à Isabelle qui est très pétillante et qui va se métamorphoser sous le soleil d'Italie.  Et c'est tout ce que je demande à une lecture. Car c'est la lecture qui m'a fait passer ma panne de lecture après le coup de coeur pour Miss Cyclone. 

Un plus pour la fin, comme je les aime qui ne laissent pas de place aux doutes quant aux futurs des personnages, à qui je me suis attachés. 
Et à la jolie couverture ! 

Le mot de la fin :

Une belle lecture en compagnie de Marie Vareille. Un petit garçon qui m'a touché, une héroïne qui m'a faite rire. Un joli moment pour une jolie famille qui va se construire peu à peu. Un roman sans prise de tête mais avec de beaux messages, qui m'a fait sortir d'une panne de lecture. 

Ma note : 4/5