dimanche 6 septembre 2015

Ce Qui Ne Nous Tue Pas - Carole Declercq


Ce qui Ne Nous Tue Pas, 
Ecrit par Carole Declercq, 
Publié aux éditions Terra Nova, 
Roman Historique, 
309 pages, 

19 € 

Quatrième de couverture : 

1944, pendant l’Occupation. Les Français vivent désormais dans l’espoir d’un débarquement allié et l’inquiétude gagne l’armée allemande, accentuant les crispations et les duretés perpétrées contre la population française. 

Maximilian von Wreden, officier du Renseignement allemand, est en poste à Paris depuis quelques mois quand il rencontre Marianne, une étudiante en philosophie de vingt et un ans. Sa peau est douce, ses lèvres sont tendres, elle réussit à apaiser ses démons intérieurs. 

Ce que Maximilian ne sait pas, c’est que la jeune femme travaille en réalité pour un réseau de résistants. Elle a volontairement été jetée dans la gueule du loup pour le séduire et lui soutirer des informations sensibles. Pour elle, il est d’abord l’homme à abattre. Mais pas seulement … 

Mon avis : 

Pourquoi ce livre ? 

Les romans historiques et principalement ceux qui aborde le sujet de la Seconde Guerre Mondiale, me fascinent, bon surtout s’il y a une jolie histoire à côté. J’ai pu en lire deux cet été et celui-ci et celui qui m’a le plus plus. 

L’histoire en deux mots : 

Maximilian Von Wreden est un officier reconnu, surtout pour aimer les femmes d’un soir. Un petit groupe de résistants va s’intéresser vivement à lui et décide de le piéger sous la forme de Marianne, qui n’y connaît pas grand-chose aux hommes. Celui-ci va tomber radicalement sous son charme, et elle risque beaucoup en faisant ce qu’on lui demande … Et surtout en ne tombant pas elle-même prise à son propre piège sentimental. 

Commençons par le petit bémol : 

J’ai trouvé le début un peu lourd, je n’ai pas tout de suite compris l’utilité du premier chapitre. Ce n’était vraiment pas clair, et j’ai eu un peu peur pour la suite. Dès que l’histoire est en place et que la fin de ce premier chapitre a donné le ton, je me suis laissé transporter par cette jolie histoire. 
Petit bémol aussi pour la fin qui est arrivée bien trop vite  … Il m’a manqué quelques petits détails supplémentaire à la fin du roman. 

Pourquoi ce livre m’a beaucoup plu ? 

J’ai beaucoup apprécié tout d’abord savoir dès le début comment l’histoire entre Maximilian et Marianne allez se terminer. C’est dit dès la fin du premier chapitre, et tant mieux, car je suis une grande curieuse, et ça ne m’aurait pas étonné de moi-même que j’aille chercher les explications à la fin au cours de ma lecture … 

Le contexte est lourd mais plutôt bien décrit, on comprend tout de suite que la fin de la guerre approche et j’ai ressentie la tension palpable du côté allemand. Qui cherche à tout prix à faire peur aux Français en civil. 

J’ai fait la connaissance de Marianne ce personnage si fragile au début du roman mais qui veut aider sa patrie coûte que coûte. C’est un personnage qui m’a beaucoup plu. Au fil du récit elle devient de plus en plus forte et j’ai aimé suivre son évolution …
Maximilian lui c’est le personnage que l’on n’a pas envie d’aimer, mais que l’on aime quand même, c’est l’ennemi numéro 1, avec son costume, mais si on y regarde bien c’est d’abord un passionné. Il aime la vie, et n’a pas franchement envie de la perdre à ce « jeu » qu’on lui force à jouer. Petit à petit nous comprenons sa démarche et le fait que lui n’y est pour rien et comme par magie le costume s’envole. 

J’ai ré-entendue dans ce livre, la voix de mon grand-père qui me disait : « Tu sais il n’y avait pas que de mauvais Allemands … »

J’ai vraiment aimé suivre ces deux personnages, qui vont se découvrir et qui vont changer en la présence de l’autre. 
Mais c’est la guerre et des questions doivent se poser, des affirmations aussi et Marianne et Maximilian vont devoir faire les bons choix.  

Les personnages qui accompagnent nos deux personnages m’ont beaucoup plu. Nini, la « cousine » de Marianne qui va la conseiller, l’aider et lui donner beaucoup. Et du côté de Maximilian c’est Ulrich son ordonnance qui m’a touché sans le vouloir, l’homme de l’ombre. 

J’ai passé vraiment un magnifique moment de lecture, et oubliant presque, parfois le contexte de ma lecture. Et j’y ai tellement étais plongé, que je ne me suis presque pas aperçue que l’heure de la dernière page sonnait. Et c’est avec un pincement au coeur que j’ai refermé ce beau roman. 

Le mot de la fin : 

Si vous aimez comme moi les romans sur la Seconde Guerre Mondiale qui change un peu par une romance interdite, que vous voulez faire un bon dans le passé et ces années noirs, et rencontrer Marianne et Maximilian pour retrouver un peu de rose, foncez ! Moi j’ai adoré. 

Ma note 4,5/5

1 commentaire:

  1. Je me permettrais de citer ton avis en mettant un lien sur mon blog car j'aime beaucoup ta chronique.
    Je suis en cours de lecture et déjà je pressens le coup de coeur pour cette histoire et les personnages.
    Bonne continuation.

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